Mon carnet de voyage

Je m'appelle Amayelle, j'ai vingt-quatre ans et je suis française. Mon navire a pour nom Améliane. Mon second est Ariane, elle a de longs cheveux noirs et des yeux bruns, depuis qu'elle est petite elle rêve d'aventure. Je sais que je peux compter sur elle. Le cuisinier s'appelle Jean, il est toujours partant et le mousse c'est Louis, il est très fragile, mais a toujours de bons conseils à me donner. Mon objectif est de découvrir une île habitée avec des terres à cultiver et apprendre ka façon de vivre de ses habitants. Je l’appellerai Andaraniel, une île ou règne la paix et le bonheur. Je l’ai située grâce à un vieux texte latin. Je suis partie le 10 Mai 1832. Le voyage doit durer normalement entre six et sept mois.

Depuis mon bateau, je vois l’île que nous cherchons. Elle est sublime, avec sa plage de sable fin, son soleil envoutant et ses habitants. Je me sens légère et remplie de fierté. Nous descendons du bateau, pour rencontrer les habitants de l’île Andaraniel. Les habitants nous regardent attentivement. Puis ils continuent leurs activités. Nous n’osons pas faire de mouvements brusques. Sur le moment je suis confuse suite à leur réaction, ils n’ont pas eu peur et ils ne nous ont pas attaqués. Comme si c’était tout à fait normal !

Avec mon équipage, je pars explorer l’île. Des merveilles se succèdent devant mes yeux. Les arbres sont tellement grands et beaux avec leurs feuillages et les fleurs aux mille couleurs. Le ciel est si beau et les oiseaux portent sur eux les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Les animaux diffèrent de tout ce que je connais. Il existe un animal extrêmement petit avec une corne sur le front, une tête d’éléphant, un corps de lapin et des ailes sur le dos. Il doit mesurer à peine un pouce. Les paysages ressemblent à un tableau fraîchement peint par le Douanier Rousseau. La chaleur de l’île m’étouffe, jamais en France il ne fait si chaud. Les bruits des animaux me font penser à la voix de la nature. Une voix douce et rassurante. Les fruits aux arbres ont des goûts tout-à-fait originaux comme si je me trouvais dans une forêt tropicale.

Nous nous promenons dans leur village. Les habitations ressemblent à des cabanes faites de terre et de bois, les habitants ont la peau foncée par le soleil. Tous les habitants garçons ou filles ont les cheveux court surement l’une de leurs coutumes. Leurs tenues s’inspirent des couleurs des fleurs, des arbres et des animaux. Nous arrivons à communiquer, ils parlent l’Athalée la langue de l’île, mais également un drôle de français ce qui est étrangement curieux. Je leur parle de la France, de nos montagnes, de nos plaines et de nos maisons. A leur tour, ils m’expliquent leur religion la « Sédanie », ils sont polythéistes. Ils croient surtout en Séda la déesse des étoiles et en Nie le dieu du soleil.

Je repars en France avec mon équipage en repensant à tout ce que j’ai vu, appris et entendu. Je me souviens de la réaction des habitants quand nous sommes arrivés, je pense à leurs animaux, à leurs croyances a à plein d’autres choses. J’ai appris grâce à cette expédition à respecter la nature ainsi que tout être vivant sur terré. J’ai réussi mon objectif : trouver Andaraniel et pouvoir découvrir de nouvelles façons de vivre. Je n’informerais pas les autorités, je préféré laisser les habitants de l’île vivre en paix, sans nos lois, nos guerres et nos malheurs. J’espère y retourner un jour. Je suis prête pour faire d’autres expéditions avec mon équipage, cette fois je préfèrerais que l’île, soir déserte, fertile et que l’or coule à flot dans les cascades.

Fin

-Nelly

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